Tingidae
Punaises réticulées

Description  Vues de dos, on croirait que ces punaises sont couvertes d'une fine dentelle. Les ailes ainsi que l'ampoule et la lame marginale du pronotum de certaines espèces sont faites d'un réseau de cellules qui forment une sorte de filet aux mailles plus ou moins serrées. Les antennes comprennent quatre articles; l'insecte est dépourvu d'ocelles. Il n'y a pas de divisions claires entre le clavus, le corium ou la membrane. Le pronotum se prolonge en pointe au-dessus du scutellum. Les sexes sont semblables.

Les nymphes ne sont pas réticulées. Chez beaucoup d'espèces on observe des excroissances en forme d'épines ou de tubercules sur la tête et le dos, des phanères (Péricart, 1983).
Gargaphia tiliae
Gargaphia tiliae sur du tilleul.
Nombres  La liste des Tingidae présentée ici comprend 12 genres et 27 espèces dont 14 appartiennent aux Corythucha. Il y aurait 260 genres et 2124 espèces mondialement (Henry, 2009).
Alimentation  Elles sont toutes exclusivement phytophages et généralement inféodées à un nombre limité d'hôtes. Elles s'alimentent des tissus cellulaires des feuilles d'arbres, d'arbustes, de plantes herbacées ou même de mousses. Les feuilles se décolorent à l'endroit où la colonie s'est alimentée.
Taille  En général, elles sont minuscules (entre 3 et 4 mm). La plus petite espèce mesure 2,3 mm et la plus grande 6,0 mm.
Taxinomie  Toutes les espèces du Québec appartiennent à la sous-famille des Tinginae et toutes à la tribu des Tingini sauf Kalama tricornis qui appartient aux Ypsotingini.
Notes  Les Tingidae comptent sur le camouflage pour échapper aux prédateurs. Les insectes ne s'envolent pas volontiers.
Gargaphia tiliae
Cette espèce est l'une des plus grandes Tingidae observées au Québec (entre 4,1 et 4,8 mm). Son hôte est le tilleul. D'après Javahery (2019), qui a étudié G. tiliae entre 2014 et 2017, l'espèce serait probablement univoltine au Québec et en Ontario. Les adultes hibernent au sol, dans la litière ou sous des roches. L'accouplement a lieu au printemps. En liberté, l'auteur a observé des pontes de 67 à 216 oeufs. La femelle qui garde ses oeufs touche avec ses antennes leur opercule trois ou quatre fois par jour. Elle fait de même plus tard avec les nymphes qu'elle garde groupées. Jusqu'à la fin d'août, les punaises restent sur le tilleul à se nourrir en groupes pouvant rassembler plus de cent individus. Puis, elles se déplacent plus haut dans le tilleul ou vers des arbres avoisinants pour estiver. En octobre, les punaises se déplacent progressivement vers leurs sites d'hibernation (Javahery, 2019).

Fink (1915) a observé la femelle Gargaphia solani, espèce absente du Québec, diriger avec autorité une centaine de nymphes vers un nouveau site d'alimentation, ramenant dans le groupe à coups d'antennes les punaises dissipées.
Gargaphia tiliae
Gargaphia tiliae et ponte Gargaphia tiliae oeufs Gargaphia tiliae nymphes
Ci-dessus, la femelle a été observée près de ses 55 oeufs. Les oeufs mesurent 0,48 mm de long et 0,18 mm de diamètre; ils pendent perpendiculairement ou sont couchés dans toutes les directions (Bailey, 1951). Javahery (2019) a observé un temps d'incubation de 12 à 15 jours et la production d'une génération en deux mois. Groupe de nymphes gardé par une femelle. Celle-ci en haut de la photo, à droite, s'est rapprochée des nymphes en battant des ailes, lorsque la feuille a été relevée pour prendre la photo.
Gargaphia tiliae nymphe Gargaphia tiliae adultes ténéraux Gargaphia tiliae nymphes
Nymphe au stade V À gauche, une punaise qui achève sa mue imaginale. Des adultes et des nymphes grégaires. Nymphes non loin d'adultes sous une feuille de tilleul. Stade I ou II.
Gargaphia tiliae tête Gargaphia tiliae expansion lamellaire Gargaphia tiliae accouplement
G. tiliae n'a pas la tête couverte par une grande ampoule comme celle des Corythucha sp. De profil, on observe (A →) un peu à l'arrière de la tête une petite projection bombée. Le premier article des antennes est large (C →). Sous la tête, une expansion lamellaire (B →) en forme de fer à cheval allongé protège le rostre à sa base. Péricart (1983) nomme cette expansion buccule ou lames jugales. Accouplement. Le mâle se pose sur la femelle à angle de 30 à 45 degrés. Celle-ci peut continuer à se nourrir ou à cheminer en portant le mâle sur son dos. Le mâle referme ses antennes durant l'accouplement (Javahery, 2019), comme ci-dessus.
Dictyla echii
L'espèce paléarctique est introduite en Amérique du Nord et s'observe dans l'est canadien et américain. L'hôte préféré de D. echii est la Vipérine commune (Echium vulgare). Elle se développe toutefois sur d'autres plantes appartenant à la famille des Boraginacées (Anchusa sp., Cynoglossum sp., Pulmonaria sp., et Symphytum sp.). Les adultes hibernent dans le sol à la base de l'hôte et s'accouplent au printemps. Les oeufs sont insérés profondément dans les tiges, pétioles ou les nervures principales des feuilles de l'hôte. L'information qui précède est tirée de Javahery (2019).
Dictyla echii Dictyla echii Dictyla echii et oeufs
Une colonie de dizaines de Dictyla echii sur des plants de consoude (Symphytum sp.). La vue latérale à droite permet de constater la présence des crêtes sur le pronotum surélevé. La punaise est en train de se nourrir (→), les stylets enfoncés dans la plante. Dictyla echii. Adulte et cinq oeufs (→), insérés dans une feuille de grémil (Boraginacées) jusqu'à l'opercule.
Dictyla echii nymphes Dictyla echii nymphe stade II Dictyla echii et puceron
Au centre une nymphe au stade V, de chaque côté des stades IV et à gauche, une nymphe semblable à celle de la photo à droite. Les nymphes Dictyla echii étaient sur une feuille desséchée de consoude. Dictyla echii nymphe, probablement au stade II. D'après Javahery (2019), le stade II est brun ou noir alors que le stade III est noir. D'après l'auteur, le second stade mesure 0,8 mm et l'adulte, 3,2 mm. La punaise était immobile à la lisière de la feuille de consoude. Un puceron cheminait le long de la même lisière et, sans contourner la punaise, il lui a tranquillement passé sur le dos. Dictyla echii est une minuscule punaise, guère plus grande que ce puceron ailé.
Leptoypha mutica et Physatocheila variegata
Leptoypha mutica Leptoypha mutica nymphe Physatocheila variegata
Leptoypha mutica Leptoypha mutica nymphe Physatocheila variegata
Leptopharsa oblonga
Les hôtes présents au Québec sont l'Amphicarpe bractéolée (Amphicarpaea bracteata), assez commune, et le Faux-indigo commun (Amorpha fruticosa), introduit du Manitoba (Drake & Ruhoff, 1965).

D'après Bailey (1951) elle mesure 2,8 mm. Dommage que l'espèce soit si petite car c'est impossible à l'oeil nu de constater la complexité de ses divers ornements. La tête porte une petite ampoule et trois épines orientées vers l'avant. Trois crêtes longitudinales pâles s'allongent sur le pronotum gris-noir. Voir ci-dessous.
Leptopharsa oblonga Leptopharsa oblonga
Leptopharsa oblonga tête Leptopharsa oblonga nymphe Leptopharsa oblonga nymphe
Tête et pronotum de Leptopharsa oblonga adulte. Les nymphes portent plusieurs projections en forme d'épines sur le dos: deux derrière les yeux, trois le long du dos et une paire en V, complètement à l'arrière.
Acalypta lillianis
Acalypta lillianis est un minuscule insecte mesurant entre 2 (ailes courtes) et 3 mm (ailes longues) de long. Il vit sur la mousse, notamment sur celle du genre Polytrichum. L'espèce hibernerait au stade de nymphe (Bailey, 1951).
Acalypta lillianis Acalypta lillianis nymphe Acalypta lillianis nymphe
Adulte Acalypta lillianis observé sur le même site où des nymphes comme celle à droite avaient été observées deux années plus tôt. Ci-dessus, les deux photos représentent le même individu observé le 16, puis le 26 septembre. Gardé en captivité, il semblait se nourrir sur les plants de Polytrichum qui lui ont été offert.
Corythucha sp.
Corythucha sp. On observe au Québec 14 espèces appartenant au genre Corythucha. Les minuscules punaises sont très semblables. On peut tenter de les identifier en observant l'hôte sur lequel l'insecte se développe. Le patron de couleur ainsi que la forme et la taille de l'ampoule vue de profil sont typiques à chaque espèce.

À gauche un adulte qui dépose une goutte de miellat. Les colonies généralement très denses sont parsemées de ces gouttes sphériques à ne pas confondre avec les oeufs qui sont allongés. À droite, une de ces colonies de nymphes à divers stades.
Corythucha sp. nymphes
Corythucha sp. ampoule Corythucha sp. morphologie Corythucha sp. accouplement
La vue de profil des punaises appartenant au genre Corythucha fournit un important critère de détermination. En effet, la forme de l'ampoule qui couvre la tête de l'insecte est différente pour chaque espèce de ce genre. Accouplement. La position à angle droit est très fréquente.
Cliquez sur les illustrations ci-dessous pour voir le détail des magnifiques dessins d'Elsie H. Froeschner. En 2013, les images étaient sur le site Encyclopedia of Life, avec les conditions d'utilisation affichées sur les images ci-dessous. Elles n'y sont plus mais on peut les trouver sur le site Smithsonian. Voir ici, par exemple, la page de Corythucha arcuata. Une recherche par espèce permet d'accéder aux autres illustrations.
Pour le détail des espèces d'hôtes, voir plus bas dans la liste des espèces.
Hôtes arcuata associata bellula ciliata coryli cydoniae elegans heidemanni juglandis marmorata mollicula pallipes pergandei ulmi
Amélanchier
Aubépine
Aulne
Bouleau
Caryer
Cassandre
Céphalanthe
Cerisier
Chêne
Cognassier
Composées
Érable
Frêne
Groseiller
Hêtre
Noisetier
Noyer
Orme
Ostryer
Peuplier
Platane
Pommier
Ronce
Saule
Sorbier
Tilleul
Corythucha ciliata
Corythucha ciliata sur du platane Corythucha ciliata nymphes sur du platane Corythucha ciliata possible
La couleur des ailes qui sont pâles et sans bande foncée à l'extrémité est un caractère déterminant. Les nymphes se rassemblent en colonies denses. Ci-dessus, sur du platane. Sous la fine dentelle blanche, l'insecte est tout noir.
Corythucha arcuata
Corythucha arcuata sur du chêne Corythucha arcuata sur du chêne Corythucha arcuata et des oeufs sur du chêne
Corythucha arcuata vue du dessus et de profil. L'ampoule de cette espèce est aplatie alors que celle des deux autres espèces reconnues pour se nourrir de chêne, C. cydoniae et C. pallipes est renflée. Corythucha arcuata auprès de dizaines d'oeufs fixés sous la feuille d'un chêne.
Corythucha arcuata sur Quercus macrocarpa Corythucha arcuata ponte
Cette colonie a été observée les 23, 25 et 29 août. Le nombre d'oeufs augmentait à chaque fois. Le 29, la femelle était absente. L'adulte hiberne. Les oeufs pendent sous la feuille du Chêne à gros fruits (Quercus macrocarpa). Ils mesurent 0,56 mm de long, d'après Morrill (1903). L'opercule se termine par un filament de longueur variable mais mesurant généralement le cinquième de la longueur de l'oeuf (Morrill, 1903).
Corythucha arcuata Quercus macrocarpa
Les oeufs, intacts quatre jours avant, sont endommagés. Est-ce l'acarien (→) qui est responsable? Sous cette feuille de chêne, des oeufs, du miellat et des exuvies. Typiquement, un groupe compte entre 25 et 50 oeufs et une même feuille jusqu'à plus d'une centaine (Morrill, 1903). Le dessus de la feuille, en-dessous de laquelle un grand nombre de C. arcuata se sont nourris, est décoloré, trahissant la présence de la colonie.
Corythucha arcuata nymphe Corythucha arcuata sur du chêne
Les nymphes sont souvent regroupées comme ci-dessus. Elles sont à divers stades de croissance (taille et fourreaux alaires plus ou moins développés). Une nymphe de stade quatre. Les fourreaux alaires, de part et d'autre de la tache claire au centre du dos sont plutôt arrondis. Corythucha arcuata, nymphe au stade V qui vient de muer (ténérale). Les fourreaux alaires sont allongés.
La forme et le nombre des épines des nymphes à chaque stade sont distinctifs. Voir Morrill (1903) pour la description très détaillée de chaque stade.

Stade I: antennes à 3 articles, forme allongée.
Stade II: forme plus ovale, pattes plus courtes en proportion du corps.
Stade III: antennes à quatre articles, le troisième s'étant divisé en deux.
Stade IV: première apparition des fourreaux alaires en forme de projections arrondies. Le troisième article des antennes est plus allongé.
Stade V: les fourreaux alaires sont allongés sur le dos; le thorax est plus développé encore qu'au stade IV.

Les tailles respectives des nymphes ne sont pas à l'échelle. Chez d'autres nymphes Corythucha, la forme des fourreaux alaires est de forme similaire.
Corythucha juglandis
Javahery (2019) a constaté qu'à L'Arboretum Morgan à l'ouest de l’île de Montréal, le tilleul était l'hôte préféré de C. juglandis. La femelle pond ses oeufs parmi les touffes de poils sous la feuille du tilleul, aux points de ramification des nervures. La pubescence cache presque entièrement les oeufs, plutôt allongés et à l'extrémité arrondie. Les adultes et nymphes C. juglandis sont grégaires; divers stades sont observés ensemble à la fin de juillet et au début d'août (Javahery, 2019).
Corythucha juglandis sur du tilleul Corythucha juglandis ténérale sur du tilleul Corythucha juglandis nymphes sur du tilleul
Corythucha juglandis prospère aussi sur le tilleul, où elle a été observée ici. La punaise vient de muer au stade adulte et n'a pas encore pris les couleurs typiques de son espèce (ténérale). En bas à gauche, son exuvie. Trois nymphes à différents stades de croissance. La taille de l'insecte et le développement des fourreaux alaires les distinguent. (Voir illustrations ci-dessus)
Punaise réticulée du chrysanthème (Corythucha marmorata)
Corythucha marmorata Corythucha marmorata nymphes Corythucha marmorata oeufs et parasite
Des adultes accouplés et des nymphes à divers stades sont rassemblés sous la feuille d'un Lampourde glouteron (Xanthium strumarium).  Le dos des nymphes est couvert de multiples excroissances en forme d'épine. Une guêpe (→) parasite peut-être des oeufs de C. marmorata dont on aperçoit le bout des ailes à gauche de la photo.
Corythucha marmorata Corythucha marmorata yeux Corythucha marmorata yeux
L'ampoule qui couvre la tête est échancrée pour dégager l'oeil de l'insecte. Le petit oeil noir ou rougeâtre est visible du dessus et même de dos. Les yeux des quatre punaises (→), sur la photo au centre, sont dégagés et leur permettent de ne pas perdre de vue l'observateur.
Corythucha mollicula
Corythucha mollicula se distingue des autres espèces du genre Corythucha par l'absence d'épines sur les bords latéraux de l'expansion lamellaire ainsi que sur la marge des ailes (ci-dessous →). L'expansion lamellaire comporte toutefois  quelques minuscules épines à l'avant (Osborn & Drake, 1916).

Les punaises présentées ici étaient en très grand nombre sur un saule. Plusieurs adultes et nymphes tombaient sur un garde-fou situé juste sous le saule.
Corythucha mollicula Corythucha mollicula
Corythucha mollicula Corythucha mollicula Corythucha mollicula
Corythucha pergandei 
Corythucha sp. sur de l'aulne Corythucha sp. sur de l'aulne L'insecte a été observé sur de l'aulne. Détermination par Laura T. Miller.
Liste des Tingidae du Québec
La liste ci-dessous provient de Maw et al. (2000) et comporte quelques ajouts (note 1 = Provancher (1889); note 2 = Roch (2024)). Pour connaître les espèces présentes dans les régions adjacentes au Québec, consultez la liste de Roch (2024).
Les noms français proviennent de Larochelle (1983) où toutefois le nom de « Punaise à Dentelle » a été remplacé par « Punaise réticulée », tel que le suggère Termium Plus. Plusieurs publications européennes donnent le nom de « tigre » à la punaise réticulée. Des noms français ont été omis lorsque le nom de la punaise et son hôte préféré ne concordent pas ou bien que plusieurs noms ont été donnés à la même punaise.
La liste des hôtes a été tirée de Drake & Ruhoff (1965) et de Larochelle (1983). La longueur des insectes provient de Larochelle (1983) ou autres (note 3 = Osborn & Drake (1917); note 4 = Osborn & Drake (1916)).
Noms scientifiques Noms français Hôtes mm Notes
Acalypta lillianis Torre-Bueno Punaise réticulée des mousses Climacium americanum, dryades (Dryas sp.), Oxytropis sp., Polytrichum sp. et autres mousses. 2,3 - 3,0
Alveotingis grossocerata Osborn & Drake Punaise réticulée à grosses antennes Inconnus. Capturés au filet sur du chardon. 2,9 - 3,5
Corythucha arcuata (Say) Punaise réticulée du chêne Chêne (Quercus sp.) 3,0 - 3,5
Corythucha associata Osborn & Drake Cerisier tardif (Prunus serotina) 4,1 2, 4
Corythucha bellula Gibson Aubépine (Crataegus sp.), Aulne rugueux (Alnus incana), noisetier (Corylus sp.), Groseillier du Nord (Ribes oxyacanthoides) 2
Corythucha ciliata (Say) Punaise réticulée du platane Platane (Platanus occidentalis) principalement et parfois sur Caryer ovale (Carya ovata), cassandre (Chamaedaphne sp.), frêne (Fraxinus sp.) 3,5 - 3,7
Corythucha coryli Osborn & Drake Noisetier (Corylus sp.), Ostryer de Virginie (Ostrya virginiana) 2,8 2, 3
Corythucha cydoniae (Fitch) Amélanchier (Amelanchier sp.), aronia, aubépine (Crataegus sp.), Céphalanthe occidental (Cephalanthus occidentalis), chêne (Quercus sp.), cognassier (Chaenomeles sp.), poirier (Pyrus sp.), pommier (Malus sp.), sorbier (Sorbus sp.) 2
Corythucha elegans Drake Saule (Salix sp.) et, dans une certaine mesure, peut se reproduire sur le peuplier (Populus sp.) 2
Corythucha heidemanni Drake Aulne (Alnus sp.), Bouleau jaune (Betula alleghaniensis), Orme d'Amérique (Ulmus americana), sorbier (Sorbus sp.) 3,7
Corythucha juglandis (Fitch) Punaise réticulée du noyer Caryer (Carya sp.), Noyers cendré et noir (Juglans cinerea et J. nigra), orme (Ulmus sp.), ronce (Rubus sp.), saule (Salix sp.), sorbier (Sorbus sp.), Tilleul d'Amérique (Tilia americana) 3,3 - 4,1
Corythucha marmorata (Uhler) Punaise réticulée du chrysanthème Composées: Aster sp., chrysanthème (Chrysanthemum sp.), Echinops sphaerocephalus, Grande herbe à poux (Ambrosia trifida), Hélianthe (Helianthus sp.), Rudbeckia serotina, tanaisie (Tanacetum sp.), verge d'or (Solidago sp.) 3,2 - 3,4
Corythucha mollicula Osborn & Drake Punaise réticulée délicate Groseiller (Ribes sp.), peuplier (Populus sp.), saule (Salix sp.) 3,4 - 3,5
Corythucha pallipes Parshley Punaise réticulée du bouleau Bouleaux à papier et jaune (Betula papyrifera et B. alleghaniensis), Chêne rouge (Quercus rubra), Érables argenté, à épis, à sucre et de Pennsylvanie (Acer saccharinum, A. spicatum, A. saccharum et A. pensylvanicum), Hêtre à grandes feuilles (Fagus grandifolia), Ostryer de Virginie (Ostrya virginiana), poirier, saule (Salix sp.), Sorbier d'amérique (Sorbus americana) 3,6 - 3,9
Corythucha pergandei Heidemann Aulne (Alnus sp.) surtout mais aussi Bouleaux à feuilles de peuplier, jaune et noir (Betula populifolia, B. alleghaniensis et B. nigra), Micocoulier occidental (Celtis occidentalis), Noisetier d'Amérique (Corylus americana), orme (Ulmus sp.), saule (Salix sp.) 2,8 à 3,0
Corythucha ulmi Osborn & Drake Punaise réticulée de l'orme Ormes d'Amérique, de Thomas, parasol et rouge (Ulmus americana, U. thomasi, U. glabra camperdownii et U. rubra)
Dictyla echii (Schrank) Boraginacées: consoude (Symphytum sp.), cynoglosse (Cynoglossum sp.), Lycopside des champs (Lycopsis arvensis), Pulmonaria sp., vipérine (Echium sp.). Ajout à Drake & Ruhoff (1965): grémil (Lithospermum sp.)
Galeatus spinifrons (Fallén) Punaise réticulée de l'aster Armoise vulgaire (Artemisia vulgaris), Aster à grandes feuilles (Aster macrophyllus), bruyère (Calluna vulgaris), épervière (Hieracium sp.), eupatoire (Eupatorium sp.), hélianthe (Helianthus sp.), luzerne (Medicago sp.), Morelle douce-amère (Solanum dulcamara) 4,1 - 4,5
Gargaphia tiliae (Walsh) Punaise réticulée du tilleul Tilleul (Tilia sp.) 4,1 - 4,8
Kalama tricornis (Schrank) Punaise réticulée à trois cornes Armoise (Artemisia sp.), chrysanthème (Chrysanthemum sp.), épervière (Hieracium sp.), menthe (Mentha sp.), molène (Verbascum sp.), Orpin âcre (Sedum acre), séneçon (Senecio jacobaea), vipérine (Echium sp.)
Leptopharsa oblonga (Say) Amphicarpe bractéolée (Amphicarpa bracteata), Faux indigo (Amorpha fruticosa) 1
Leptoypha mutica (Say) Punaise réticulée du frêne Arbre de neige (Chionanthus virginica), frêne (Fraxinus sp.) 2,8 - 2,9
Melanorhopala clavata (Stål) Punaise réticulée à massue Chêne (Quercus sp.), verge d'or (Solidago sp.) 5,0 - 6,0
Physatocheila brevirostris Osborn & Drake Punaise réticulée à rostre court Inconnu 3,2 - 3,5
Physatocheila plexa (Say) Punaise réticulée entrelacée Caryer (Carya sp.), chêne (Quercus sp.), kalmia, saule (Salix sp.) 3,1 - 3,5
Physatocheila variegata Parshley Punaise réticulée panachée Aulne (Alnus sp.), caryer (Carya sp.), peuplier (Populus sp.), pin (Pinus sp.), saule (Salix sp.) 3,3 - 4,1
Stephanitis rhododendri Horváth
Punaise réticulée du rhododendron
Éricacées: Kalmia à feuilles étroites (Kalmia angustifolia), Piérides des montagnes et du Japon (Pieris floribunda et P. japonica), Rhododendron sp. 3,1 - 3,7
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