Cylapus tenuicornis |
L'espèce est
remarquable à plusieurs
égards: le port vertical de la tête qui supporte de larges yeux
pédonculés, par exemple. Le premier article des très longues antennes
est
considérablement plus épais que l'article suivant, terminé par une zone
très claire qui attire le regard dans les sous-bois ombragés. Uhler
(1891) note que l'espèce est
très variable en couleur et en structure et que les mâles ont
généralement les yeux plus proéminents que ceux des femelles. Chez tous
les spécimens qu'il a observés, les yeux ne sont pas en contact avec le
pronotum.
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Cylapus tenuicornis
est souvent observée près du sol, sur des buches ou des troncs d'arbres
couchés en décomposition et couverts d'un champignon aux
fructifications en forme de masses arrondies, des pyrénomycètes. La
présence abondante de cette potentielle source de nourriture a amené
plusieurs auteurs à conclure que l'espèce était mycophage. Comme
beaucoup de Miridae phytophages qui consomment de la matière animale à
l'occasion, Wheeler (2001) pense que C. tenuicornis,
tout en étant prédatrice, peut consommer des champignons à l'occasion. |
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Le rostre tendu (→), elle semble se
nourrir, ou du moins
sonder une matière végétale formée de petits filaments blancs. |
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Le dessus de la tête (vertex) est profondément
divisé par un sillon visible en vue de face. |
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Une nymphe au
stade V. Elle est, sur la photo à droite, observée en compagnie d'un
adulte. |
Genre Fulvius |
Très peu de
documentation est disponible sur ces Cylapinae. Minuscules, cachés sous
l'écorce des troncs, on croit qu'ils sont prédateurs de petits
arthropodes qui partagent leur habitat. Kelton (1985) rapporte qu'on a
observé Fulvius
imbecilis se nourrir de larves de Lépidoptères et de
Coléoptères. Les nymphes seraient rougeâtres. Fulvius slateri a
été observé dans la litière ou sur du bois en décomposition. Les deux
espèces sont semblables mais F.
slateri est plus petite.
Voir sur BugGuide Fulvius imbecilis
et Fulvius slateri
macroptère
et femelle
brachyptère. |
Peritropis saldaeformis |
L'espèce, ovale,
est
différente des Fulvius
et Cylapus,
aux corps allongés. Tout comme les
Fulvius,
Gorczyca (2000)
rapporte que les femelles déposeraient leurs oeufs dans les fissures ou
crevasses du bois. Les Miridae pondent typiquement dans le tissu des
plantes.
Voir sur BugGuide Peritropis
saldaeformis. |